Ami de l’égalité

Education communiste

leçon 8 : le parti

école élémentaire de la Libération (décembre 1944)

jeudi 30 octobre 2008

INTRODUCTION

- Dans une société divisée en classes, chaque classe ou fraction d’une classe trouve son expression politique dans un parti pour conserver les privilèges qu’elle détient ou mettre fin àl’exploitation dont elle est victime.

- Un parti défend toujours, àl’origine, les intérêts d’une classe ou d’une fraction de classe. Il groupe àcet effet des hommes et des femmes pour la réalisation de certains objectifs politiques, autour d’un programme et de moyens d’action déterminés.
- Cela ne veut pas dire que tous les adhérents du parti en question appartiennent àcette même classe. En France, par exemple, le Parti social français, instrument des trusts, rassemblait nombre de patriotes sincères (anciens combattants, classes moyennes, etc...) ignorant les puissances économiques occultes qui tiraient les fils de leur organisation, et les grands intérêts antinationaux que servaient leurs chefs. Il est donc faux de confondre un parti, son programme, sa direction, avec la masse de ses adhérents.
- L’histoire et l’action de notre parti communiste nous permettent de montrer d’abord comment notre parti est devenu l’avant-garde de la classe ouvrière.
- Puis, cette classe ouvrière étant aujourd’hui la classe montante et progressive, et identifiant ses intérêts propres avec ceux de la nation, comment notre parti est devenu capable de rassembler et de guider des couches beaucoup plus larges et diverses dans la lutte pour la libération et la renaissance de la nation.
- Enfin, comment les tâches historiques et les luttes de ce parti ont donné naissance àune organisation de type nouveau.
- Nous suivrons donc le plan suivant :

  1. le parti, avant-garde de la classe ouvrière ;
  2. le parti, élément d’union et d’impulsion des forces nationales progressives ;
  3. un parti de type nouveau.

LE PARTI, AVANT-GARDE DE LA CLASSE OUVRIÈRE

- Le parti communiste est né de la fécondation des éléments ouvriers les plus conscients par la science du développement de la société, le marxisme-léninisme.

- Le parti communiste héritier des traditions révolutionnaires de la classe ouvrière française
- Au cours du dix-neuvième siècle, la classe ouvrière française, qui grandit et se concentre avec le développement et la concentration de l’industrie capitaliste moderne, mène contre le grand capital des combats retentissants. En juin 1848, l’insurrection des ouvriers parisiens caractérisée par Marx comme la première insurrection de la classe ouvrière dans le monde, est déjàl’indication que la société capitaliste est entrée dans une contradiction qui n’aura sa solution définitive que dans la révolution socialiste. En 1871, la Commune de Paris est l’expression de la révolte patriotique de Paris contre la trahison par peur du peuple, devant l’invasion prussienne et en même temps contre la domination du grand capital, source de trahison. Elle donne le premier exemple, encore embryonnaire, d’un état prolétarien et d’une démocratie authentique. C’est de ces grandes traditions de notre classe ouvrière que le Parti communiste français est l’héritier et continuateur.
- De ces luttes, et de celles qui ont suivi, s’est progressivement dégagée une avant-garde de la classe ouvrière, composée des ouvriers les plus courageux, les plus clairvoyants et les plus expérimentés. Longtemps cette avant-garde ne dirigea que des actions localisées (revendicatives et politiques) sans but précis. Il lui manquait, pour s’organiser et s’orienter, une solide analyse et une bonne compréhension des lois du développement de la société capitaliste.

- Le parti communiste continue et développe le communisme français àla lumière de la science marxiste
- En vérité, le développement du communisme français sur le plan théorique commence àl’époque même de la Grande Révolution, bourgeoise démocratique de 1789 et 1793.
- Certains éléments du matérialisme français du dix-huitième siècle, idéologie de cette révolution, ont donné naissance aux doctrines communistes de Babeuf, chef de la Conjuration des Egaux, décapité sous le Directoire en 1797. Le prolétariat est encore dans l’enfance ; le communisme de Babeuf a, par conséquent, un caractère primitif.
- Au début du 19è siècle se développent, avec Saint-Simon, Fourier et Cabet, le socialisme et le communisme utopiques, première prise de conscience des misères engendrées par le capitalisme et premiers rêves généreux d’un ordre plus juste et plus humain destiné àremplacer le capitalisme
- Mais le socialisme utopique ne pouvait pas indiquer la bonne solution. Il ne savait ni expliquer la nature de l’esclavage salarié en régime capitaliste, ni découvrir les lois de son évolution, ni trouver la force sociale susceptible d’entreprendre la création d’une nouvelle société. - Lénine, Karl Marx et sa doctrine
- Au même moment apparaît le socialisme conservateur ou bourgeois de Proudhon.
- Ses adeptes veulent la société actuelle, mais expurgée des éléments qui la révolutionnent et la dissolvent. Ils veulent la bourgeoisie sans le prolétariat. La bourgeoisie, comme de juste, se présente le monde où elle domine comme le meilleur des mondes. Le socialisme bourgeois systématise plus ou moins àfond cette représentation consolante. Lorsqu’il somme le prolétariat de réaliser ses systèmes et d’entrer dans la nouvelle Jérusalem, il ne fait que l’inviter au fond às’en tenir àla société actuelle. - Marx et Engels, Manifeste du parti communiste (1847)
- C’est àpartir de 1847 que deux grands savants, Marx et Engels, découvrent les lois qui régissent le développement de la société capitaliste ; ils prouvent que ce développement entraîne la nécessité d’une profonde transformation sociale, et de l’instauration du socialisme ; ils établissent le rôle décisif qui revient, dans cette transformation, àla classe ouvrière, àlaquelle incombe la tâche historique de rassembler autour d’elle le peuple entier pour libérer chaque nation de la domination capitaliste devenue un obstacle àson essor.
- Toutefois, Marx et Engels ne manquent pas de signaler déjàles deux tendances qui se manifestent dans le mouvement ouvrier : la tendance social-démocrate (« réformiste ») qui exprime l’influence au sein de la classe ouvrière d’éléments étrangers et qui ne peut aboutir àaucune réforme, et la tendance communiste (révolutionnaire) fondée sur la connaissance du socialisme scientifique, seule capable d’arracher périodiquement des améliorations substantielles au sort des travailleurs parce qu’elle se fixe pour but essentiel d’éveiller chez les ouvriers une conscience claire et nette de l’antagonisme qui oppose àla classe ouvrière le grand capital.

- Le parti communiste achève l’organisation du prolétariat ébauchée par le mouvement ouvrier révolutionnaire de notre pays
- Grâce àla découverte, par Marx et Engels, du socialisme scientifique, l’avant-garde de la classe ouvrière prit conscience du rôle historique de cette classe et des conditions de la libération de la société. Les premiers partis marxistes sont nés de la rencontre entre les meilleurs éléments de la classe ouvrière et le socialisme scientifique.
- Ce ne sont plus de petites « sectes » ou des « sociétés secrètes » formées autour d’un chef, sans lien avec le mouvement de masse, comme le blanquisme (Blanqui, puis Vaillant), ce sont de véritables rassemblements ouvriers groupés sur des mots d’ordre qui expriment àla fois les besoins du développement de la société et les aspirations de la classe ouvrière : de 1864 à1867 se constituent les premières sections de la première Internationale fondée en 1864, par Marx lui-même.
- La première Internationale rassemble les ouvriers avancés dans les rangs de l’Association internationale des Travailleurs ; après qu’elle eut accompli sa tâche historique en créant les bases pour le développement des partis ouvriers dans les pays d’Europe et d’Amérique, Marx procéda àsa dissolution, étant donné que cette forme d’organisation ne répondait déjàplus aux exigences pressantes de l’édification de partis ouvriers nationaux de masses. - Résolution de dissolution de l’Internationale communiste, 9 juin 1943
- Dès que la classe ouvrière française commença àse relever de la défaite de la Commune de Paris, des Partis socialistes de toutes conceptions commencèrent àse former (1878-1894). Celui qui fut le plus près du marxisme fut sans conteste le Parti ouvrier français (POF) fondé par Jules Guesde et Paul Lafargue (1880-1882) (Marcel Cachin devant être le meilleur disciple de ces deux grands socialistes). Les autres organisations socialistes, comme le Parti socialiste révolutionnaire (de Vaillant, blanquiste), le Parti socialiste français (Jaurès) etc..., ne se plaçaient pas ou le faisaient très incomplètement sur le terrain marxiste.
- Elles pratiquaient toutes en fait une politique opportuniste, même sous des dehors gauchistes.
- Or en 1905, toutes ces organisations (POF compris) fusionnèrent et créèrent le Parti socialiste unifié.
- L’idée de l’unification était juste ; malheureusement, ce fut une fusion sans principe, le Parti ouvrier français se noya dans un groupement dépourvu de bases théoriques fermes, de programmes et de principes d’organisation précis, où cohabitaient des révolutionnaires (Guesde, Lafargue, Cachin, du POF, Vaillant, etc...), des réformistes (Jaurès, etc...), des anarcho-syndicalistes comme Gustave Hervé et Hubert de Lagardelle. Le résultat de cette union sans principe, de cette conciliation idéologique fut la stérilisation du POF et la faillite : après une série de glissements opportunistes qui placèrent le mouvement ouvrier àla remorque des trusts, ce parti se décomposa lorsqu’il fallut affronter la guerre de 1914.
- Au 2 aoà»t 1914, la 2è Internationale sombrera elle aussi dans la banqueroute de la social-démocratie.
- Cette faillite mit en lumière la nécessité, pour les ouvriers d’avant-garde dans chaque pays, de former un parti de type nouveau capable d’affronter les formidables évènements qui caractérisent notre époque.

- Le parti communiste, parti d’un type nouveau
- Au sein même de la 2è Internationale, disloquée au moment de la guerre par la trahison de ses principaux chefs, une minorité avait repris et développé dès avant la guerre les conceptions théoriques et politiques du marxisme. Le chef de cette minorité était Lénine.
- Lénine, sur le plan philosophique, a développé le matérialisme dialectique de Marx et d’Engels àla lumière des découvertes les plus récentes de la science.
- Il a appliqué la méthode marxiste ainsi enrichie àl’étude des changements survenus dans la société àla fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle (notamment l’apparition des trusts et de l’impérialisme).
- Sur le plan politique, Lénine, armé de cette méthode scientifique vivante, a pu diriger la lutte des masses populaires de son pays et les conduire àla victoire. Symbole de l’unité de la pensée et de l’action, il a bâti le grand parti bolchévik qui, sous sa direction et celle de Staline, a conduit les peuples de l’Union soviétique àabattre et àdétruire jusqu’en ses racines l’ancien régime russe et àconstruire un monde nouveau.
- Au lendemain de la guerre, éclairés par la double expérience du krach de la 2è Internationale opportuniste et du triomphe du parti bolchévik, les travailleurs de tous les pays comprirent que, pour les actions décisives àmener contre les trusts, il fallait un parti neuf. De cette volonté naquit la 3è Internationale, l’Internationale communiste.
- En France, le 18è congrès du Parti socialiste, qui s’est tenu àTours en 1920, avait àse prononcer sur l’adhésion àla doctrine, aux principes et méthodes d’organisation qui venaient de donner la victoire aux travailleurs de l’immense Russie. Ces principes étaient ceux du Parti bolchévik. Ils étaient exprimés par la 3è Internationale, celle de Lénine. Le congrès s’est prononcé, avec Marcel Cachin et Vaillant-Couturier, pour l’adhésion par 3208 mandats contre 1022. La minorité, suivant Paul Faure, refusa de se soumettre et décida de créer un nouveau parti qui a pris le nom de Parti socialiste. La majorité prit le nom de Parti communiste français.
- Ce parti, au cours de vingt-quatre années de lutte, a réussi àse forger une organisation d’un type nouveau, caractérisé :

- par son unité de pensée
- rompant résolument avec toutes les confusions doctrinales, les conciliations, les prétendues « révisions » du marxisme qui exprimaient les infiltrations idéologiques de l’ennemi, le parti communiste s’est tenu sur le plan de la doctrine marxiste-léniniste, déterminant sa ligne politique sur la base d’une application rigoureuse de la méthode dialectique àchaque situation, àchaque modification du rapport des forces en présence ; cette politique scientifique exclut évidemment toute division du parti en « tendances » ou en « fractions », comme tout opportunisme et toute « synthèse » ;

- par sa liaison avec les masses
- chaque parti de la 2è Internationale était, comme dit Staline, un appareil électoral approprié aux élections parlementaires et àla lutte parlementaire, un parti ayant une politique àcourte vue, fondée sur des intrigues parlementaires ; le parti communiste, au contraire, fonda son action sur une étroite liaison avec les masses, sur la connaissance de leurs intérêts, de leurs besoins, de leurs aspirations, qu’il connaît par l’expérience de ses militants de base ; l’expérience de chaque militant intimement mêlé àtoutes les détresses et àtoutes les luttes, enrichit la sagesse du parti qui s’exprime dans son Comité central ;

- par sa discipline
- l’unité de pensée est la condition de toute action de masse ; elle exclut les tendances et les fractions ; la liaison avec les masses et le sens des responsabilités du parti àleur égard excluent les formes d’action inspirées par l’intérêt personnel.
- Ainsi a pu s’instaurer dans le parti une discipline consciente et librement consentie sur la base d’un programme et de tâches précises, discipline fondée sur la compréhension des conditions nécessaires de la lutte, et pour cette raison, discipline de fer.

- Le parti, état-major de la classe ouvrière
- Pour remplir sa mission, le parti a su grouper l’élite de la classe ouvrière et ne pas s’en tenir àun « suivisme » sans principe.
- Groupant l’élite de la classe ouvrière, le parti a prouvé dans les faits ses capacités de dirigeant de la classe ouvrière.
- Par exemple, partant d’une analyse juste de la situation, le parti, au moment de la tentative fasciste de février 1934, a su lancer seul l’appel àla manifestation du 9 février, place de la République, qui prit le caractère d’une véritable bataille antifasciste et qui fut le signal du grand mouvement qui devait aboutir au recul du fascisme dans notre pays.
- De ce grandiose mouvement (1934-35) allait sortir le Front unique socialiste-communiste (1934), le Front populaire (14 juillet 1935), l’unité syndicale (1935-36) créant des bases d’unification des forces populaires de la France.
- Par contre, quand les grèves de 1936 eurent permis aux revendications essentielles de la classe ouvrière d’aboutir, au moment où les démagogues provocateurs déclarèrent : « Tout est possible ! », notre parti eut seul la sagesse et l’autorité nécessaire, pour éviter l’isolement de la classe ouvrière, de lancer par la voix de son secrétaire général, Maurice Thorez, le mot d’ordre : Il faut savoir terminer une grève.
- Dans sa lutte pour réaliser l’union de la classe ouvrière et pour renforcer l’alliance de celle-ci avec les classes moyennes, le parti s’attacha àéviter deux grands courants qui représentaient les survivances anciennes :

  • le courant opportuniste, qui confond la politique d’union avec les anciennes coalitions électorales sans principes, et les collusions multiples avec les politiciens bourgeois ;
  • le courant sectaire, qui met sur le même plan un collaborateur « socialiste » àla Paul Faure ou un archevêque vichyssois avec la masse des socialistes ou des chrétiens honnêtes trompés par eux.

- La classe ouvrière a fait désormais l’expérience de sa puissance lorsqu’elle est unie et guidée par son état-major marxiste-léniniste, le Parti communiste français. Elle a compris aussi àquels désastres on cherchait àla conduire par la diffamation et la répression de son grand parti.
- La grande majorité des ouvriers français ont, maintenant, par l’expérience d’un quart de siècle, la certitude que le Parti communiste fournit àla classe ouvrière ses guides les plus clairvoyants et ses chefs les plus courageux.

LE PARTI, RASSEMBLEUR DES FORCES NATIONALES PROGRESSIVES

- Ce n’est nullement par l’effet d’une tactique occasionnelle ou d’un calcul quelconque que le parti communiste, avant-garde de la classe ouvrière, est devenu le parti de la nation contre les trusts qui la pillent et la trahissent. En devenant le grand parti national de la France, le parti communiste franchit une étape nouvelle de sa mission historique.

- La classe ouvrière, classe montante, dont les intérêts s’identifient avec ceux de la nation
- Comme nous l’avons vu dans la quatrième leçon, l’expérience a permis de dégager cette grande loi de l’histoire : àchaque époque, une classe sociale décadente, qui est devenue un obstacle au développement de la société, se détache de la nation, alors que les intérêts des classes montantes coïncident avec l’intérêt national.
- En 1789, contre la classe décadente des féodaux français qui trahit ouvertement, le roi en tête, en dépit de ses serments, n’hésitant pas àchercher àCoblentz l’appui de la réaction étrangère contre le peuple de France, se dresse la jeune classe bourgeoise, démocratique et progressive, soucieuse de briser toutes les barrières féodales qui entravaient son essor économique et politique. Dans sa lutte contre les classes réactionnaires, parasites, tyranniques et ne reculant pas devant la trahison, la bourgeoisie montante entraine derrière elle toutes les forces progressives, populaires, révolutionnaires et patriotes.
- Aujourd’hui, un siècle et demi après la liquidation de la féodalité, la domination des féodaux a fait place àla domination d’une nouvelle caste, celle des trusts, du capital financier et des 200 familles.
- La contradiction entre les intérêts de la nation et les intérêts des cercles dirigeants du capitalisme financier devient de plus en plus criante, de plus en plus monstrueuse. Déjà, en 1870, les Français avaient vu la clique de Napoléon 3 trahir par esprit de caste. Aussi bien Bazaine dans Metz que le maréchal Mac-Mahon àSedan où il était allé, par ordre du gouvernement, pour ne pas s’appuyer sur Paris dont celui-ci haïssait le peuple progressif. Après la Révolution du 4 septembre 1870, le gouvernement dit de la défense nationale, avec Thiers et Trochu, préfère la protection de Bismarck contre Paris et les Français àla lutte des Français contre les Prussiens, qui eà»t sauvé la capitale. Ainsi, par peur du peuple, les représentants d’une caste parasite se détachaient déjàde la nation, s’appuyaient sur l’ennemi pour la maintenir en esclavage et pour renforcer leurs propres privilèges. En 1940, la France a connu, après les munichois animés du même esprit, Pétain et les vichyssois cherchant la protection d’Hitler contre le peuple français.
- En face de cette trahison, la classe ouvrière, classe montante et progressive, a pris la tête de la lutte nationale. En se libérant des trusts parasites qui l’exploitent, la classe ouvrière libère la nation tout entière des trusts qui la pillent, l’affaiblissent et la trahissent. La classe ouvrière est ainsi devenue la force nationale décisive : c’est elle qui a porté le plus lourd tribut d’héroïsme et de sacrifice (l’énorme majorité des martyrs de la Résistance). La lutte menée par le polétariat contre la classe décadente n’est plus une lutte sociale : elle est essentiellement nationale.

- Le parti communiste, parti de la nation
- C’est pourquoi le parti communiste lie la lutte pour les intérêts du prolétariat àla lutte pour la France : la classe ouvrière ne peut se libérer sans libérer la nation entière. Les forces sociales dont nous voulons abolir le règne sont les forces au service de l’ennemi.
- Avant-garde de cette classe ouvrière dont la mission historique était, plus que jamais, « d’arracher la patrie aux maquignons de la patrie », comme le disait Jaurès, le parti communiste français devenait le guide non plus seulement de la classe ouvrière, mais avec cette classe ouvrière, le guide de la nation.
- Notre parti a été le parti de la vigilance française. Devant la menace fasciste dont le danger était accru par la collusion des hommes des trusts avec l’étranger, notre parti a le premier fait appel au rassemblement de la nation contre les émeutiers de la cinquième colonne en février 34. C’est àson appel que, le 9 février 1934, la classe ouvrière parisienne, réalisant son unité dans l’action, donna une première et vigoureuse riposte de masse aux agents du fascisme international et ouvrit la voie àla puissante grève générale du 12 février. Cette mobilisation active de la classe ouvrière renforça considérablement le courant pour l’unité d’action et permit d’obtenir la signature du pacte d’unité d’action du 27 juillet 1934 avec le parti socialiste.
- Quelques mois plus tard, en octobre 1934, àl’occasion du congrès de Nantes du parti radical socialiste, notre parti lançait son appel àla réalisation du Front populaire et ses efforts s’appuyant sur la volonté d’union de la nation devaient être couronnés de succès : ce fut le 14 juillet 1935 où Jacques Duclos fit adopter au Congrès de Buffalo (mouvement Paix et Liberté) le serment du Front populaire, tandis que l’après-midi près d’un million de manifestants àParis rendaient au peuple la « Marseillaise » et le drapeau tricolore. Entre temps, sous l’impulsion des communistes militant dans le mouvement syndical, l’unité syndicale était reconstituée àToulouse.
- Mais en présence du danger qui se précisait rapidement sur nos frontières, l’union de la nation tout entière, àl’exception des traitres de l’intérieur qui s’en étaient exclus d’eux-mêmes, devenait une nécessité de plus en plus urgente. Et c’est ainsi que notre parti, appliquant les décisions du congrès de Villeurbanne de janvier 1936 concernant l’union de la nation française, tendit une main fraternelle aux catholiques dont la masse ne s’était pas ralliée au Front populaire. Enfin, le 6 aoà»t 1936, notre parti, véritable champion de l’unité et de la véritable défense nationale, proposa la constitution du Front des Français contre les fauteurs de guerre de l’extérieur et de l’intérieur. Le Front français eut permis àla France d’assurer sa sécurité contre l’ennemi hitlérien et ses agents français.
- Parallèlement, notre parti ne cessait de préciser et de préconiser les conditions économiques et sociales propres àrenforcer la puissance française et le prestige de notre pays contre les saboteurs inspirés par l’ennemi.
- Sur le plan extérieur, notre parti mena une campagne ardente en faveur de la sécurité collective, contre les agresseurs fascistes, pour le renforcement de nos alliances, contre les tentatives d’isoler notre pays dans le monde. Il approuva pleinement la signature du pacte franco-soviétique, signé par le traitre Laval sous la pression des masses populaires, et popularisa la déclaration de Staline suivant laquelle la France devait porter sa force armée au niveau de sa sécurité. Il lutta contre les saboteurs du pacte, Laval en tête, qui s’ingéniaient, leur signature àpeine sèche, àen réduire la portée, àla rendre inefficace et s’opposaient farouchement sur ordre des hitlériens et des trusts traitres àla conclusion de tout accord militaire entre l’état-major de l’Armée française et l’état-major de l’Armée rouge, accord qui était cependant le corollaire logique des engagements signés àMoscou.
- Seuls, en 1935, les élus communistes refusèrent de ratifier les accords Laval-Mussolini, qui livraient au fascisme italien l’Abyssinie et renforçaient notre futur agresseur. Seul le parti communiste lutta de façon conséquente, dès juillet 1936, contre la prétendue non-intervention en Espagne, qui favorisait l’encerclement de la France par l’Allemagne, et il défendit àMadrid, avec André Marty et des milliers de ses militants dans les Brigades internationales, la frontière des Pyrénées. Seul encore, en 1937, notre parti proposa, par la voix de son secrétaire général Maurice Thorez, contre l’agresseur hitlérien un plan de sécurité collective de tous les états démocratiques, de la petite Belgique àla grande Union soviétique.
- Seul encore, en 1938, il dénonça la trahison de Munich qui livrait àHitler la puissante industrie de guerre de la Tchécoslovaquie, nous faisait perdre une alliée fidèle, ruinait notre crédit dans le monde et encourageait notre ennemi mortel dans la voie de l’agression ; seul, il dénonça la collusion de nos gouvernants et des prétendues « Ã©lites » avec l’agresseur hitlérien (collusion qui se manifesta notamment par l’accord Bonnet-Ribbentrop) ; seul, il dénonça les annexions hitlériennes successives, celles de l’Autriche se produisant en pleine crise ministérielle française, voulue par un gouvernement de capitulards, puis celle de la Tchécoslovaquie. Seul enfin, dans la première phase de la « drôle de guerre » de septembre 1939 àjuin 1940, il se dressa, malgré sa mise hors la loi et une répression féroce allant jusqu’àla peine de mort, contre le complot des traitres de la cinquième colonne qui, par l’encouragement et l’aide matérielle donnée aux gardes blancs finlandais contre l’URSS, par la concentration en Syrie d’une armée d’un million d’hommes sous les ordres de Weygand, en vue d’opérations dans le Caucase, par la politique intérieure de division, de lutte acharnée contre le peuple et ses organisations, de sabotage de la défense nationale, devait aboutir àl’ignominieuse capitulation de juin 1940. Ainsi, avec une continuité remarquable, aussi bien sur le plan de la politique intérieure que sur le plan de la politique extérieure, notre parti apparaît comme le seul artisan de l’union de la nation face àla menace fasciste de l’extérieur et de l’intérieur, comme le parti de la vigilance française prompt àalerter la nation àchaque danger qu’elle court et multipliant ses efforts pour établir un barrage salutaire.
- Notre parti a été le parti de la libération française. Dès le 6 juin 1940, avec la peine de mort suspendue sur ses militants, il demandait, devant l’invasion, la levée en masse et la lutte àmort contre l’envahisseur. Organisateur héroïque et lucide de la lutte contre l’oppresseur hitlérien et Vichy, notre parti, qui fonda avec Charles Debarge le premier groupe de Francs-tireurs en décembre 1940, a fourni àla résistance ses méthodes d’organisation et de combat, sa fière certitude de la victoire, et les meilleurs de ses combattants qui ont fait de notre parti la « parti des fusillés ». On peut affirmer que sans le parti communiste, il n’y aurait pas eu de résistance française.
- Notre parti est aujourd’hui le parti de la Renaissance française. Malgré les mensonges et les calomnies, le vrai visage de notre parti est apparu dans la lutte àdes millions de Français : ceux que l’on présentait comme des « braillards » et des « sans-patrie » ont montré qu’ils savaient se taire sous la torture et marcher au poteau d’exécution en chantant « la Marseillaise ». Nul n’oserait plus aujourd’hui s’étonner de voir les communistes brandir le draperau tricolore ou entonner l’hymne national. Tous les Français patriotes reconnaissent désormais que le parti communiste français a bien mérité de la Patrie.

- Le parti communiste, parti des bâtisseurs
- Le rôle immense joué par notre parti dans la résistance et dans l’insurrection nationale impose aujourd’hui, dans la reconstruction, des responsabilités nouvelles àtous les militants. La confiance de plus en plus large des masses populaires françaises àl’égard de notre parti lui impose le devoir de prendre en mains tout ce qui sert l’intérêt du pays. Hier, il était àl’avant-garde dans la lutte héroïque pour la libération par l’insurrection nationale. Aujourd’hui lui incombe le devoir d’être àl’avant-garde de la lutte pour la renaissance française, par ses propositions d’action, par ses initiatives, en fournissant aux organismes issus de l’insurrection nationale, aux organisations de masse, àdes services officiels, des dirigeants, des administrateurs, des animateurs, en un mot de nombreux cadres.
- Beaucoup de nos militants ont la responsabilité d’orienter, non seulement de fortes sections syndicales aux prises avec les problèmes de la production, de puissantes unions des femmes qui participent àla solution pratique des questions du ravitaillement et des secours aux sinistrés, des mouvements comme le Front national, plus ou moins étroitement associés, suivant les régions, àla gestion des affaires locales. Dans toutes les organisations de masse, le parti a un rôle décisif pour l’avenir de notre pays : d’abord unir, sans sectarisme et sans confusion, toutes les forces nationales progressives, quelle que soit leur origine sociale, sur un plan de travail précis ; ensuite réaliser pratiquement toutes les tâches concrètes exigées par un prompt relèvement national ; enfin, savoir orienter démocratiquement les organisations sans se les subordonner. Il incombe ànotre parti de fournir des réalisateurs et des chefs àtous les postes de direction officiels que la confiance populaire nous a donnés : dans la grande majorité des communes de France, nos camarades sont directement associés au travail municipal quand ils n’en ont pas la direction ; de même dans les comités locaux et départementaux de la libération, organes politiques de la mobilisation des masses au service du pays. Dans les gardes civiques et républicaines, le parti, de concert avec les patriotes de toutes origines qui les composent, a la responsabilité du maintien de l’ordre ; àl’armée enfin, notre parti fournit aussi des cadres.
- Telles sont quelques-unes des tâches constructives gigantesques que doit aujourd’hui assumer notre parti pour être capable d’accomplir sa mission historique : être le parti de la renaissance française ; continuer la France.

UN PARTI DE TYPE NOUVEAU

- Si notre parti, seul en France, a tenu tête àla tourmente, et si tous les patriotes attendent aujourd’hui de lui les mots d’ordre, les exemples, les initiatives et les réalisations qui rendront àla France son unité, sa grandeur et son rayonnement, c’est qu’il incarne un type nouveau d’organisation.

- L’unité de pensée
- Nous avons effleuré ce point dans le premier chapitre. Revenons-y plus en détail.
- Ce qui caractérise les vieux partis socialistes, c’est qu’ils ne sont pas un instrument de combat, mais un appareil adapté au temps de paix, évoluant essentiellement sur le plan parlementaire et dont le principal de l’activité est consacré aux compétitions électorales. Il en découle que le groupe parlementaire y joue un rôle exorbitant par rapport au parti lui-même qui devient un appendice du groupe parlementaire. Aussi laissent-ils se développer de multiples fractions, nuances et tendances qui facilitent les « opérations » et les « combinaisons » électorales : capter des voix dans la confusion, réaliser des compromis et des coalitions, etc... De tels partis se décomposent àchaque période de grands combats (guerres, révolutions).
- Ce qui caractérise les partis fascistes (nazis en Allemagne, PPF ou PSF en France), c’est qu’ils essayent d’enrôler dans des organismes de combat au service des trusts impérialistes des masses populaires trompées par leur démagogie. En Allemagne, Hitler a usé de la double démagogie nationale et sociale alors que le parti nazi n’est nullement national, mais impérialiste et chauvin au service des trusts les plus rapaces et les plus spoliateurs du monde, et qu’il est encore moins socialiste : Le parti des hitlériens, dit Staline (6-11-1941), est le parti des ennemis des libertés démocratiques, le parti de la réaction moyennâgeuse et des pogroms du plus sombre fanatisme.
- Le parti nazi est donc l’instrument de la dictature terroriste ouverte des éléments les plus impérialistes, les plus chauvins et les plus réactionnaires du capital financier.
- Evidemment, les dirigeants d’un tel parti et les puissances économiques occultes qui en tirent les fils ne peuvent accepter de leurs membres la libre discussion des buts et des moyens d’action. Ils exigent la soumission aveugle et sans pensée : « Il Duce a sempre ragione » (le chef a toujours raison), c’est la formule des fascistes de tous les pays ; la « mystique du chef » du PSF relève de la même explication. Dans un pays comme la France, où le fascisme n’a jamais eu une large base de masse, la plupart des organisations fascistes : PPF, milices de Darnand, Légion anti-bolchévik, etc... n’ont été que des associations de malfaiteurs, unis par le seul apport du pillage et encadrant, dans certains cas (ex-Parti social français), des éléments de la population laborieuse trompés par la démagogie fasciste.
- De telles conceptions du parti s’opposent évidemment àla conception communiste. L’unité de pensée dans le parti communiste est fondée sur l’accord des adhérents sur les conclusions de la science marxiste, fruit d’une étude méthodique des faits sociaux, exactement comme l’unité de pensée des physiciens réside dans leur accord sur les lois de la physique.
- Cette unité de pensée n’est nullement contraire àla liberté de discussion. Notre parti est le seul où tout le monde discute, de la base au sommet, la politique àsuivre, et où l’on donne àchaque militant, par un travail systématique d’éducation, les méthodes d’analyse nécessaires pour contrôler par lui-même, àchaque pas, la justesse de la ligne politique fixée par le congrès souverain, ou par le comité central élu par le congrès.
- L’autocritique consiste précisément àéduquer et àaméliorer le parti et ses hommes par l’expérience de leurs propres erreurs, par la recherche des causes de ces erreurs.

- L’unité d’organisation
- La ligne du parti ayant été librement fixée par le congrès, émanation de tous les adhérents et de leurs discussions, le succès dans l’action exige l’application de cette ligne par tous les communistes en bloc. L’activité de tous les organismes doit être coordonnée : organismes élus par le parti àtous les échelons, groupe parlementaire et groupes municipaux, presse du parti, tout doit agir dans le même sens.
- Election des organes dirigeants àtous les échelons et contrôle de leur activité par ceux qui les ont élus ; souveraineté des congrès du parti et, dans l’intervalle, du comité central élu par le congrès ; soumission de la minorité àla majorité, des organes inférieurs aux décisions des organes supérieurs, tels sont les traits principaux du fonctionnement du parti, régi par les principes du centralisme démocratique.
- La direction par un centre unique, c’est le centralisme. Le centralisme, tel qu’il est réalisé dans le parti communiste est constamment combiné avec la démocratie. C’est un centralisme démocratique :

  1. parce que le centre unique qui dirige est une direction élue ;
  2. parce que ce centre ne fait qu’appliquer les décisions prises par le parti d’une manière démocratique dans ses congrès ;
  3. parce que le centre, élu par le parti, est responsable devant lui.

- Le centralisme assure la coordination et l’unité de l’action, et le caractère démocratique de ce centralisme suscite le maximum d’initiative de la part de tous les organismes et de tous les membres du parti.

- L’unité dans l’action
- Les statuts du parti exigent la participation de chaque membre àson travail. Trois conditions doivent, en effet, être remplies par chaque adhérent :

  1. reconnaître le programme du parti,
  2. payer ses cotisations,
  3. être adhérent d’une organisation du parti et y militer activement.

- Il n’y a donc pas chez nous de « membre d’honneur » (ne remplissant que la première condition), ou de « membre cotisant » (ne remplissant que les deux premières, comme dans beaucoup de partis). Chaque adhérent est un militant.
- Dans notre parti, il en est du choix des cadres comme du recrutement : c’est dans l’action qu’on juge les hommes.
- Les qualités d’un dirigeant du parti sont toutes des qualités d’homme d’action :

  1. le courage, dont le parti a pu notamment juger d’après l’attitude de ses militants pendant la lutte illégale dès septembre 1939 ;
  2. l’esprit de parti, c’est-à-dire la confiance dans le parti, dans son Comité central, dans ses dirigeants librement choisis parce qu’ils se sont montrés les meilleurs, la fidélité et le dévouement sans limite àla cause du parti. Un homme du parti, c’est celui qui subordonne tous les actes de sa vie publique et privée àl’intérêt du parti, qui se confond avec l’intérêt de la France ;
  3. le talent du réalisateur, qui se juge aux résultats pratiques, et de l’entraîneur d’hommes qui assure le rayonnement de notre parti dans les masses ;
  4. l’aptitude às’orienter tout seul dans les situations difficiles.

- L’utilisation et le contrôle des hommes s’effectue selon les mêmes principes :

  • d’abord par un travail permanent d’éducation de tous les militants àtous les échelons, éducation dans les livres, mais aussi dans la lutte quotidienne (lutter en apprenant et apprendre en luttant) ; éducation par l’expérience personnelle du militant et par celle du parti tout entier, qui est généralisée dans les textes, dans les documents politiques et théoriques du parti ;
  • ensuite par l’utilisation des hommes sur la double base de la justesse de leur position politique et de leurs aptitudes particulières pour telle ou telle activité ;
  • enfin par l’avancement des cadres sur la base de leurs réalisations, des résultats pratiques de leur activité, par la vérification de l’exécution des tâches.

- Ainsi se réalise la liaison entre la science et l’action, entre la théorie et la pratique, qui est une caractéristique essentielle de notre parti. Sans l’action la théorie est stérile, et sans la théorie, l’action est aveugle.
- On a pu dire que ce qui fait la force de l’Armée rouge et sa supériorité sur le fanatisme sans âme de la Wehrmacht, c’est qu’elle est une armée de soldats qui pensent. C’est le plus bel éloge qui puisse être fait car il donne la signification humaine des victoires soviétiques. Cette définition vaut pour notre parti : il agit puissamment parce qu’il agit d’un seul bloc, d’un seul bloc d’hommes unis parce que leur pensée est éclairée par une même théorie.

CONCLUSION

- Notre parti est né de l’effort des millions de travailleurs qui ont créé de leurs mains et de leur génie toutes les richesses de la France. Il est né de leurs luttes séculaires contre les parasites qui pillent, asservissent et trahissent la nation.
- L’Å“uvre gigantesque accomplie en un quart de siècle par ce parti l’a rendu digne, aux yeux de tous les patriotes, de continuer la France en recréant et développant ses richesses, en chassant ses ennemis extérieurs qui cherchent àdétruire son honneur et sa force, ses ennemis intérieurs qui cherchent àbriser son unité, en restituant au peuple, qui a fait la grandeur de la patrie, le droit de faire ses lois et de désigner les dirigeants capables de les appliquer.
- Chacun de nous a le droit d’être fier d’appartenir au parti et le devoir de comprendre les responsabilités que cela comporte.
- Le parti donne un sens ànotre vie.
- Aimer notre parti, c’est veiller àson unité, c’est subordonner tous nos actes àl’intérêt du parti et du peuple de France dont il est l’avant-garde, avoir confiance dans ses dirigeants, soutenir sa juste politique, le défendre contre les ennemis du parti, qui sont les ennemis du peuple et de la France, travailler àêtre chaque jour un militant plus digne de ce grand parti qui a donné au peuple de France en lutte les plus nobles de ses héros et les plus prestigieux de ses dirigeants.

bibliographie

- J. Duclos, L’homme communiste dans le combat pour la libération de la patrie (Cahiers du Communisme, janvier 1941)
- Comité central du PCF, Le Parti communiste français dans la lutte pour la libération de la France, chapitres 4 et 7
- Staline, Des principes du léninisme, chapitre 8
- Staline, Pour une formation bolchévik, (extraits)
- Staline, L’homme, le capital le plus précieux
- Histoire du parti bolchévik, (chapitre 1, §3 - chapitre 2, §2, 34, - chapitre 5, §5 - conclusion de tout le livre)
- Marx et Engels, Le manifeste du Parti communiste, 1847
- Vidal, Histoire du Mouvement ouvrier français (1871-1914)

P.-S.

- brochure rédigée au mois de décembre 1944

- Leçon 9 : la politique du parti

- Leçon 7 : la jeunesse

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