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Réponse d’un communiste au questionnaire du PCF

jeudi 20 septembre 2007, par Jean-Pierre Combe

- Tous les communistes tendent l’oreille lorsque le PCF tient congrès, même si le plus grand nombre d’entre eux ne cotisent plus àce parti ; cette première raison fait que les questions du congrès du PCF dépassent largement le PCF.
- Cette année, le PCF se pose réellement le problème de changer son nom : il va donc traiter du sens du mot communiste ; or, cette question concerne tous les membres du peuple, au-delàmême des communistes.


- Le sens du mot communiste tient àl’histoire : il est apparu très peu de temps après la Révolution française, pour désigner une revendication populaire qui fédérait les Amis de l’Egalité et de nombreux travailleurs, dont Gracchus Babeuf a témoigné par son action pendant les années révolutionnaires et dont il a donné une expression écrite très justement argumentée ; Babeuf et les Amis de l’égalité continuaient explicitement le courant de réflexion et de revendication populaire né de la diffusion dans le peuple des Lumières philosophiques, en particulier de la reconnaissance de ce que tous les humains sont égaux en dignité et en valeur ; le mot communiste a été façonné ensuite par trois siècles de notre histoire sociale : donner aujourd’hui une nouvelle définition du mot communiste, c’est prétendre effacer l’histoire de ces trois siècles ; c’est une deuxième raison, très profonde, pour laquelle les débats du prochain congrès du PCF dépassent ce congrès, dépassent le PCF lui-même, et de très loin.
- Ces deux raisons font que j’ai décidé d’intervenir dans cette discussion : je suis un communiste qui ne cotise plus au PCF, et j’ai explicitement reconnu la filiation qui relie très directement le communisme au mouvement qui fut, au temps de la Révolution française, celui des Amis de l’Egalité et àl’action revendicative et populaire qui fut celle du Sans-Culottes Gracchus Babeuf : le sens du mot communiste est propriété collective de notre peuple, et nul individu, nul groupe d’individus, n’a de compétence pour prendre la décision de changer ce sens !
- Je donne donc ici ma réponse de communiste au questionnaire édité par la direction du PCF afin de préparer son prochain congrès. C’est une réponse globale. La voici :
- La société dans laquelle nous vivons est bourgeoise, et ses lois libèrent de toute contrainte la formation et la circulation des capitaux ; il en est ainsi depuis la fin mise àla Révolution par le coup d’État commis par la grande bourgeoisie le 9 thermidor an 2 de la République (27 juillet 1794). La bourgeoisie possède de très grandes surfaces de terre, les manufactures et usines, les maisons de commerce et les banques ; comme toutes les autres classes exploiteuses avant elle, elle amasse sa richesse en prélevant des biens sur le produit du travail, sans travailler elle-même et en ne laissant aux travailleurs qu’àpeine ce qu’il faut pour vivre au jour le jour ; sa particularité parmi les classes exploiteuses est le mode selon lequel elle accomplit le prélèvement : elle s’approprie la plus-value apportée par le travail àla matière et aux objets auxquels il est appliqué, en réalisant cette plus-value au moyen de la vente du produit du travail. Cela n’a pas changé.
- Ce qui a changé depuis le 9 thermidor an 2 de la République, c’est que la bourgeoisie manufacturière est devenue industrielle, que le système capitaliste des rapports entre membres de la bourgeoisie a assuré l’appropriation par la bourgeoisie, le plus souvent àvil prix, des ateliers artisanaux les plus productifs, l’écrasement des autres artisans sous la production de masse permise par les méthodes industrielles, une pression incessante sur les salaires pour les diminuer, le maintien en état de chômage d’un grand nombre de personnes en âge de travailler, tout cela assurant l’immense enrichissement et la spectaculaire diminution du nombre des plus riches bourgeois ; au sein des rapports marchands qui régissent depuis toujours les relations entre bourgeois, la bourgeoisie a développé un marché aux capitaux très actif, faisant de lui le cÅ“ur du système capitaliste : le marché aux capitaux est le seul auquel la bourgeoisie trouve un intérêt, car nos capitalistes ne sont que ce qu’étaient déjàles bourgeois sous l’Ancien Régime : des parasites du travail.
- Ce qui a changé àla fin du dix-neuvième siècle, c’est que les plus grands bourgeois de tous les pays ont regroupé leurs entreprises en trusts et organisé ces trusts de manière non seulement àfaire des affaires sans être gênés par les frontières, mais bien plus, àmodifier, àfaçonner les frontières au mieux de leurs affaires, tout en tirant profit des guerres au moyen desquelles ils modifient les frontières : c’est le colonialisme et ce sont les guerres entre « puissances » qui ont commencé la mondialisation du système capitaliste, et qui l’ont continuée pendant le vingtième siècle ; guerres coloniales, guerres contre les mouvements populaires de libération, guerres entre puissances du vingtième siècle, toutes ces guerres ne font que manifester que l’organisation bourgeoise du monde est impérialiste, et seulement impérialiste. La mondialisation du système capitaliste, c’est l’impérialisme qui tente de se cacher sous un autre mot.
- Mais le capitalisme n’a pas changé d’essence : il est devenu impérialiste sans cesser d’être capitaliste : il amasse toujours la richesse en prélevant la plus value du travail, et il réalise toujours cette plus value en vendant les produits du travail. Il n’a fait que changer d’échelle, ce qui permet aux capitalistes les plus riches, ceux qui dirigent le système, de faire marchandise de toute chose et de toute institution, d’anihiler la valeur de n’importe quelle marchandise au gré du jeu de leurs intérêts égoïstes, de priver des peuples entiers de la jouissance de la terre où ils vivent après leurs ancêtres depuis des temps immémoriaux, et notamment des ressources minérales de son sous-sol (du pétrole en particulier) : cette privation est la cause des difficultés alimentaires et des famines qui ravagent les pays du « tiers monde » et qui atteignent les populations démunies dans tous les pays, y compris le nôtre ; cette privation est la cause des guerres qui ont ravagé l’ancienne Yougoslavie et de celles qui ravagent la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan, et nous sommes bien obligés de dire : etc... Rendez la terre d’Afrique aux paysans africains qui la travailleront de leurs propres mains, et il n’y aura plus de famine en Afrique ! Et sachez bien que nous pouvons dire la même chose de beaucoup d’autres pays ! Mais dans le monde, partout où les bourgeoisies sont au pouvoir, elles ne le veulent àaucun prix : rendre la terre au paysan qui la travaille de ses mains et de son intelligence, ce serait porter préjudice aux profiteurs du capitalisme et priver la bourgeoisie de son ambition essentielle !
- La mondialisation du capitalisme n’a fait que rendre mondiale la cause de toutes les guerres et de la misère de tous les peuples.
- Alors, que pouvons-nous dire du dépassement du capitalisme ? Est-il nécessaire de se lancer dans un combat qui aurait pour objectif de dépasser le capitalisme ?
- Non ! Le combat pour dépasser le capitalisme n’est pas nécessaire : il est nuisible !
- Le combat pour dépasser le capitalisme nuit aux peuples parce qu’il tend àlaisser le capitalisme libre de faire le mal en exploitant le travail d’autrui comme il le fait jusqu’àaujourd’hui, et parce que sa propagande obscurcit la conscience populaire, de telle manière qu’il fait l’obscurité sur le besoin vital des peuples, qui est d’abolir le capitalisme.
- L’écologie : le capitalisme détruit l’écosystème de notre planète ; c’est devenu tellement visible que les institutions de l’information écrite et télévisées elles-même laissent leurs journalistes se désoler tous les jours de cette destruction ; il est vrai que le destructeur n’est jamais dénoncé ; c’est sans doute parce que les idéologues du capitalisme, ces censeurs de cabinet noir, contrôlent étroitement ces institutions.
- Depuis trop longtemps, le PCF néglige totalement l’importance de l’écologie : la plus forte preuve de cette négligence est qu’il reste totalement muet sur la nécessité longtemps masquée par la « guerre froide » de démanteler immédiatement et sans condition l’armement nucléaire de la France, en démantelant en même temps l’industrie nucléaire et non nucléaire qui a la production, la maintenance et la mise en Å“uvre de cet armement pour objet : cette nécessité résulte du fait que cet armement et son industrie connexe ne servent àrien, nous coà»tent les yeux de la tête et produisent au moins le tiers des pollutions de toutes catégories résultant du fonctionnement des industries de notre pays.
- La misère : depuis que la mutation s’est emparée de lui, le PCF n’offre plus au peuple aucune analyse du monde, ni théorique, ni pratique, sur laquelle le peuple puisse s’appuyer pour lutter contre la misère ; pire encore : la misère est absente des questions posées pour préparer le prochain congrès du PCF.
- La classe ouvrière, décrite par Ricardo dès la fin du dix-huitième siècle et dont Marx et Engels ont montré toute la valeur économique, politique et humaine, n’a pas disparu : changer de définition àson sujet serait nier une très grande partie de la réalité du monde.
- En France, et sans doute aussi ailleurs, le patronat capitaliste a redéployé ses entreprises de manière àdétruire les bases de l’organisation ouvrière révolutionnaire : il en résulte que le besoin de solidarité internationaliste de revendication économique et politique s’est accru dans les classes ouvrières des pays du monde.
- Cela étant, au cÅ“ur des revendications de notre peuple, il y a toujours le bannissement de la guerre et la fin de la misère, dont le système économique et politique capitaliste est toujours la cause unique.
- La société n’a pas glissé ; l’expression « glisser àdroite » n’est qu’une métaphore employée par ceux qui veulent éviter de s’expliquer sur l’action des partis financés par les propriétaires de capitaux et sur les services qu’ils rendent àceux qui les financent.
- Il n’y a pas lieu d’employer une métaphore : le fait, c’est que la société française subit une aggravation de la dictature bourgeoise et de l’exploitation capitaliste, et que cette aggravation est directement liée aux progrès de la mondialisation du système capitaliste, c’est-à-dire de l’impérialisme, et notamment àl’extension étatique de ses institutions européennes.
- La seule résistance àla mondialisation capitaliste (àl’impérialisme) est la lutte de classe des travailleurs pour défendre leurs intérêts de travailleurs contre l’exploitation capitaliste. Il ne peut y avoir d’autre résistance àla mondialisation, parce qu’elle consiste en ce que les propriétaires des plus gros capitaux mondialisent le prélèvement du profit.
- Pour rendre vie aux idées de progrès social et de partage, pour reconstituer la solidarité entre salariés, il faut organiser la solidarité entre ceux qui travaillent de leurs mains, organiser la lutte des classes contre l’exploitation capitaliste et faire avancer la révolution.
- Pour convaincre que les salariés, les chômeurs, les précaires, les retraités et beaucoup d’autres ont les mêmes intérêts politiques, il faut démontrer cette vérité que toutes leurs misères coulent d’une seule source : l’appropriation privative (àtitre privé) du profit par la bourgeoisie qui l’intègre àsa propriété privée, le capital.
- Comme je l’ai écrit au début de ce développement, la question du sens du mot communiste dépasse le PCF et de beaucoup, pour deux raisons : la plus profonde est que le sens de ce mot est façonné par l’histoire depuis les Lumières philosophiques jusqu’ànos jours ; la plus humaine est que les communistes portent le sens de ce mot indépendamment de ce qu’ils cotisent ou non au PCF : depuis plus de deux décennies en effet, le PCF ne fédère plus les communistes, et ceux-ci sont aujourd’hui plus nombreux hors du PCF que dans le PCF.
- L’image du mot communiste contient-elle le sens de ce mot, ou une partie de ce sens, ou une référence àce sens ? Nullement ! depuis toujours en effet, la prise du parti communiste ne se borne pas au paraître : elle engage l’être dans l’action réelle pour transformer réellement la société, pour faire avancer la révolution ; le paraître, quant àlui, contourne et évite l’engagement. Pour cette raison, les communistes n’ont jamais fait argument de l’image du mot communiste : aujourd’hui, arguer de l’image pour décider de continuer une référence ou d’y mettre fin, c’est déjàse dégager de l’être communiste, admettre que le communisme serait déterminé par son image, admettre qu’il ne serait qu’une apparence, un paraître : proposer cette discussion, c’est montrer qu’on n’est plus communiste ; l’accepter, c’est se priver des arguments du communisme !
- Non vraiment : un congrès du PCF n’a aucune compétence pour décider du sens du mot communiste.
- C’était déjàun effet de ce que certains membres de la direction du PCF accordaient la priorité au paraître sur l’être, que le PCF n’a pas osé mettre en rapport critique le communisme avec les évènements de l’histoire de l’URSS, dont certains furent réellement criminels et dont d’autres constituaient de très importants progrès humains.
- Or, être communiste, c’est faire l’effort de connaître ce qui s’est réellement passé en tout lieu au moyen de la critique qui procède de la mise en rapport de l’évènement réel avec la théorie, et par laquelle l’évènement réel détermine la valeur de la théorie ; le besoin de critique, l’exigence de vérité de l’être communiste avaient préparé les militants àcet effort ; par contre, la direction du PCF a manqué de cette audace ; cette faille entre la direction du PCF et les communistes a déterminé un très grand nombre de militants às’éloigner du PCF. Par la suite, la direction du PCF a tenté de sortir de cette crise au moyen de quelques déclarations de bonnes intentions : mais il y manquait toujours les premiers jalons et les premières questions d’une véritable analyse historique et politique : les déclarations de bonnes intentions ne concernent que le paraître : c’est parce qu’ils y reconnaissaient autant de faux-semblants que beaucoup de communistes se sont éloignés du PCF, et bien qu’ils l’aient toujours considéré comme leur parti, la persistance de cette politique des faux-semblants les tient depuis lors àl’écart.
- Il n’y a pas plus de vérité dans une condamnation prononcée sans examen de la cause qu’il n’y en a dans le refus d’analyser l’évènement.
- Les communistes ont besoin de vérité et exigent de leur parti qu’il adopte la démarche de la vérité. Ils ont raison. Le PCF a cru pouvoir se débarrasser du problème en restant àla surface des choses, en se limitant au paraître : c’était céder àla propagande bourgeoise ; il a eu tort : il laissait ainsi le champ libre aux manipulations mensongères diffusées par la propagande bourgeoise.
- Il faut ici dénoncer les dirigeants mutants qui cèdent devant ces mensonges et ces manipulations : est-ce par couardise ? Est-ce parce qu’au fond, ils laissent parler leur nature de petits-bourgeois ? Car il n’est plus question de marxisme. Cela fait de nombreuses années que les mutants qui dirigent le PCF ont abandonné le mode de pensée dialectique : la conséquence immédiate fut qu’ils sont devenus incapables de discuter avec les militants « de base » ; ils ne savaient plus recueillir l’information économique, politique et sociale que portent les membres du parti communiste et avec eux les femmes et les hommes qui ont de la sympathie pour le communisme : très rapidement, les militants « de base » se sont aperçus que les textes et les discours des dirigeants du PCF ne tenaient plus compte de leurs contributions aux discussions ; ce fut une nouvelle raison pour laquelle de nombreux militants s’éloignèrent du PCF, et ce fut la cause de profondes colères encore plus nombreuses parmi ceux qui restaient.
- Abandonnant le mode de penser dialectique, les dirigeants se sont mis àdéfinir l’action du PCF en termes de projet, de modèle que l’on applique sur la réalité, et d’adéquation de la réalité au modèle par les militants, alors même que l’abandon du mode de pensée dialectique privait les communistes de toutes leurs possibilités antérieures de participer àla formation des représentations d’« en-haut » ! Les dirigeants du PCF prenaient ainsi la démarche idéaliste, utopiste, dont Marx et Engels avaient dénoncé la nature illusoire, et contre laquelle ils ont montré que les communistes doivent adopter une démarche tout àla fois socialiste et scientifique.
- S’agissant des intérêts ouvriers dans la lutte des classes, les dirigeants mutants du PCF doutent même de ce que la classe ouvrière existe : ils ne peuvent donc pas concevoir d’en assurer la défense.
- Les dirigeants mutants du PCF ont renié les enseignements de Marx et d’Engels concernant les trois critères historiques caractéristiques du communisme : sous leur direction, le PCF n’est plus marxiste !
- Les communistes se définissent comme communistes : cela ne dépend pas d’une décision de congrès du PCF, et les travailleurs savent reconnaître les communistes dans la vie quotidienne et dans l’action revendicative, sans avoir besoin pour cela de lire les documents officiels du parti.
- Quant aux valeurs que la mutation impose au PCF de défendre, ce sont celles de la petite bourgeoisie, simplement rebaptisée « couches moyennes » : pour l’essentiel, les petits bourgeois exercent des fonctions de commandement dont ils se considèrent comme propriétaires, et ce sentiment de propriété efface tout sentiment de responsabilité àl’égard de ceux àqui ils commandent : les petits bourgeois ne se sentent jamais responsables des catastrophes qu’ont pu causer les ordres qu’ils ont donnés.
- Sachant tout cela, quel intérêt puis-je trouver àleurs questions d’image, d’organisation, d’« identité » et de projet ? Ces questions n’appellent de ma part que dénonciation et rejet, parce qu’elles expriment l’orientation prise par le PCF et que la direction a décidé de confirmer, et parce que cette orientation est anticommuniste.
- Les mutants qui dirigent le PCF ont depuis longtemps renoncé àfaire la révolution ; leur projet est rentré dans les cadres généraux des projets petits-bourgeois : il est d’accompagner le capitalisme : leur candidature aux fonctions de gérants loyaux des intérêts capitalistes est très logique. Gérer eux-mêmes loyalement les intérêts capitalistes de la bourgeoisie, c’est ce qu’ils appellent « une autre politique ». La seule « révolution » qu’ils peuvent penser, c’est le changement de structure gouvernementale qui les appellerait àparticiper au pouvoir d’exploiter la classe ouvrière.
- Et comme tout de même les mots ont un sens, faire passer cela pour du communisme risque fort d’être difficile ! Qu’àcela ne tienne : ils prônaient déjàle dépassement du capitalisme pour écarter son abolition, les voici qui promettent de dépasser le potentiel communiste... Le spectre du communisme les hante véritablement !
- Donc, la petite bourgeoisie a réussi sa mainmise totale sur le PCF : le congrès de décembre prochain va le reconnaître en effaçant le mot communiste de son nom.
- L’important, aujourd’hui, est de leur interdire de mettre au service de leur politique anticommuniste le potentiel militant né du communisme et pour lui !
- Communistes, brisons le verbiage idéaliste par lequel les mutants détournent la discussion du PCF, et reprenons contact avec la réalité matérielle de l’exploitation capitaliste : reconnaissons-nous dans l’action, afin de nous fédérer, puis de nous former en un parti communiste français qui continuera celui qui fut fondé àTours en décembre 1920 !
- Jean-Pierre Combe

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