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Pour l’unité des communistes

L’unité des communistes naîtra de leur participation aux mouvements populaires et du débat qui les rassemblera tous, sans séparer ceux qui adhèrent au PCF de ceux qui n’y adhèrent pas !

A propos d’une déclaration de délégués des sections du PCF

mardi 29 avril 2008, par Jean-Pierre Combe

- Des délégués des sections du PCF àl’assemblée générale de décembre 2007 ont manifesté leur volonté de maintenir le PCF en tant que parti communiste. Leur déclaration a été mise en ligne le 22 décembre 2007 sur le site « altercommunistes.org », et vient d’attirer mon attention. C’est un texte intéressant qui m’a semblé appeler une réponse de ma part. Voici donc ma réponse.

- Chers camarades,
- Ayant été poussé hors du PCF, voici plus d’une décennie, par ceux qui le dirigent aujourd’hui, je ne suis pas en mesure de dire si la direction du PCF est ou n’est pas minoritaire. Cela étant, je suis d’accord avec vous pour constater qu’elle refuse de reconnaître ses responsabilités dans le déclin catastrophique que connaît le PCF ; àmes yeux, la politique de cette direction constitue un sabotage du communisme ; c’est précisément parce que je soupçonnais ce sabotage et que je disais mes soupçons àvoix haute que j’ai été poussé hors du PCF.
- Je suis d’accord avec vous pour voir les causes du déclin du PCF dans l’abandon de l’organisation révolutionnaire et dans le renoncement àl’analyse marxiste pour déterminer la politique du parti, ainsi que dans la préférence accordée aux politiques d’alliances au sommet et de course aux sièges au détriment de la politique de lutte de classe et d’union des forces populaires ; je marque pourtant une nuance : je relie l’abandon par le PCF de l’organisation révolutionnaire au fait qu’il a renoncé àrevendiquer de nationaliser (ou de socialiser, ce qui est la même chose) les principaux objets de la propriété capitaliste (banques, trusts et groupes d’entreprises, grosses entreprises).
- Je suis réservé aussi quand vous affirmez que le PCF est la seule formation politique anticapitaliste capable de mobiliser et de représenter un repère historique et idéologique de lutte : les élections municipales du printemps 2008 ont fait apparaître dans le bassin minier du Pas de Calais une formation communiste, le Pôle de Renaissance communiste en France, qui a, dans ce bassin, bien mobilisé la classe ouvrière et fait revivre le repère historique et idéologique de lutte que vous évoquez.
- Par contre, je reconnais que de nombreux jeunes ont adhéré au PCF dans le but de pousser son Assemblée Générale de décembre 2007 vers une orientation communiste affirmée.
- A mon sens, ce jeune courant pose deux questions :
- D’abord, qu’est-ce qu’une orientation communiste affirmée ? Logiquement, votre déclaration devrait y répondre.
- Ensuite, le réformisme liquidateur de la direction du PCF, que vous dénoncez implicitement, mais avec juste raison, est-il compatible avec une orientation communiste affirmée ?
- Lors des négociations qui ont abouti àla rédaction du programme commun de gouvernement, certains membres des équipes formées par le PCF pour soutenir le travail de ses instances dirigeantes ont fortement poussé pour que le PCF réduise de beaucoup le contenu revendicatif et transformateur, révolutionnaire, qu’il avait donné àson projet de programme « Changer de cap », notamment sur la question des nationalisations. En 1981, les mêmes ont poussé le PCF àcesser toute pression revendicative non seulement sur les nationalisations àfaire, mais aussi sur la définition de l’autorité qui devait assumer la gestion des entreprises nationalisées : c’est alors que la revendication des Conseils d’Administrations tripartites, très forte dans « Changer de cap », a disparu de la littérature du PCF. Or, un peu plus tard, ce sont ceux-làque nous avons retrouvé assez solidement installés dans la direction du PCF pour initier, puis pour imposer la politique qui a causé son déclin.
- C’était pourtant depuis toujours, au moins depuis le « Manifeste communiste » de 1848, la caractéristique principale du communisme que de proposer aux peuples travailleurs de confisquer les biens (banques, usines, mines,...) détenus par les capitalistes.
- A mes yeux, ces deux rappels prouvent que le réformisme de la direction du PCF est comme tout réformisme, incompatible avec une orientation communiste affirmée.
- Or vous déclarez, me semble-t-il, votre volonté d’imprimer au PCF une orientation communiste affirmée : si, comme je le souhaite, vous gardez cette volonté et agissez selon elle, vous allez rompre avec la direction réformiste du PCF. Vous ne me le demandez pas, mais je vous donne tout de même mon conseil fraternel : le plus tôt sera le mieux !
- Justement : vous amorcez cette rupture en rejetant la thèse de la direction réformiste du PCF selon laquelle l’histoire du mouvement communiste au vingtième siècle serait un boulet.
- Vous avez raison : le congrès tenu àTours en décembre 1927 par le Parti socialiste Section française de l’Internationale ouvrière a pris les décisions qu’il fallait prendre dans l’intérêt de la classe ouvrière et de la nation française : rompre avec le réformisme, fonder le parti communiste français pour qu’il soit un parti de classe et de masse revendiquant sans cesse de confisquer les biens des capitalistes ; tous les effets de ces décisions sur la lutte des classes ont été favorables àla classe ouvrière, ànotre peuple et ànotre nation, que ce soit dans la lutte contre le colonialisme, dans le mouvement populaire de 1936, dans la guerre d’Espagne, dans la Résistance, àla Libération...
- Je suis heureux de constater que nous sommes d’accord pour assumer notre histoire, car l’histoire du communisme en France est notre histoire, en recherchant la vérité au moyen de l’exigeante méthode critique matérialiste que mirent en Å“uvre les Soboul, les Soria, les Badia,... pour ne pas parler de Marx et d’Engels...
- C’est vrai : aucun de ceux qui luttent, qu’il soit un travailleur salarié, ou admis au travail àtitre précaire, ou exclu du travail, aucun ne nous reproche d’être communistes : c’est vrai, ils nous disent leur besoin d’un parti qui affronte vraiment Sarkozy et son parti, le PS, le MEDEF et les propriétaires des gros capitaux. Seul, un parti véritablement communiste peut faire cela : là-dessus, je suis d’accord !
- Je dois vous donner une information qui, logiquement, doit intéresser chacun d’entre vous : cet accord, précisément, est la base sur laquelle se sont rassemblés des communistes, dont certains étaient isolés et d’autres étaient membres du PCF, pour relancer le mouvement communiste d’organisation et d’action, dans le but de rendre ànotre peuple le parti véritablement communiste dont il a si grand besoin (j’en étais : après bien des tentatives, qui ont subi des sorts divers, nous avons créé le Pôle pour la Renaissance communiste en France, dont je suis membre).
- Nous avons donc vous et moi, la volonté de continuer la lutte communiste. Mais croyez-vous que les réformistes qui dirigent le PCF aient aussi cette volonté ? Quant àmoi, je ne le crois pas, et je ne suis pas seul de cet avis : le reproche qu’adressent les travailleurs au PCF et que vous entendez, c’est justement de ne pas vouloir de cette lutte ! Pour moi, la chose est claire : dans l’intérêt de la lutte de classe des travailleurs exploités, il faut rompre avec les réformistes qui dirigent le PCF !
- En 2008, je souhaite que nous fassions notre jonction sur le champ des luttes, parmi les travailleurs et contre l’exploitation capitaliste. Y parviendrons-nous ?
- Vous vous refusez àfaire disparaître le PCF.
- Nous, nous voulons rendre au peuple de France le véritable parti communiste qui lui fait si cruellement défaut.
- Nos objectifs ne sont pas forcément incompatibles : nous pouvons converger, et tant mieux si vous êtes majoritaires dans le PCF !
- Mais je veux dire quelques mots des tâches que vous vous assignez pour atteindre votre objectif :
- Vous voulez exprimer dans les luttes et les élections des positions communistes indépendantes clairement identifiables.
- En bonne logique, je comprends que de telles positions se placent « dans une orientation communiste affirmée ». Concrètement, cela implique :

  • la revendication de prélever sur les profits pour augmenter les salaires et les effectifs des travailleurs, diminuer la durée de la journée de travail, supprimer le travail précaire et le chômage ;
  • la revendication de nationaliser (ou de socialiser, c’est réellement la même chose) les banques, les commerces, les industries, les mines, les domaines terriens qui appartiennent aux propriétaires de gros capitaux, de telle manière que désormais, les travailleurs que ces entreprises exploitent et les autres membres de notre peuple, devenus collectivement les propriétaires de ces objets, en déterminent la gestion, ce qui réalisera pour la première fois en France la démocratie dans la vie de ces entreprises et dans l’économie.

- Il faut constater que lorsque les réformistes ont pris la direction du PCF, ils lui ont fait tourner le dos àces revendications ; cela doit nous convaincre que l’expression de positions communistes clairement identifiables constitue un acte de rupture avec le réformisme ; il est tout-à-fait nécessaire d’accomplir cet acte, j’en suis bien d’accord.
- Cette tâche pose un autre problème : dans quel sens faut-il comprendre le mot « indépendant » ? L’idéologie bourgeoise, qui nous domine tous, tend àle faire employer comme si l’indépendance pouvait exister dans l’absolu, comme si l’être humain individuel pouvait exister sans entretenir aucune relation avec la collectivité de ses semblables : c’est un piège ; si nous y tombions, nous parlerions pour ne rien dire !
- Quant àmoi, je pense et j’explique autour de moi que des positions communistes doivent être :

  • indépendantes de la bourgeoisie, sauf qu’il faut affronter la bourgeoisie sur le terrain politique et la vaincre ;
  • indépendantes des partis du centre, de la droite, de l’extrême droite, des partis socio-démocrates et de quelques autres, sauf qu’il faut dénoncer et combattre leur malfaisance et le service politique qu’ils apportent àla bourgeoisie capitaliste.
  • Mais il n’est pas acceptable que l’on déclare le parti communiste indépendant de la classe ouvrière, ou des travailleurs prolétaires (ceux qui ne possèdent ni moyen de produire, ni ressource àtransformer en richesse ou en bien de consommation) qu’ils soient salariés ou précaires, ou des autres travailleurs exploités (artisans, paysans, car il en reste encore quelques-uns), ou des chômeurs : au contraire, le parti communiste est le parti de la lutte contre l’exploitation, conduite jusqu’àfaire cesser l’exploitation de masses humaines par la minorité riche ; pour cette raison, le parti communiste appartient aux prolétaires et aux autres exploités qui s’allient avec eux dans la lutte de classes contre l’exploitation capitaliste : il dépend d’eux, et d’eux seulement.

- Cette liaison vitale, essentielle que le parti communiste maintenait avec constance et fidélité depuis sa fondation, la direction réformiste l’a rompue : cela lui a permis d’amarrer le PCF au PS et de permettre àcertains de ses dirigeants de se mettre carrément au service du grand capital dans les ministères.
- Il faut rompre avec la direction réformiste du PCF parce que la liaison essentielle du parti communiste est incompatible avec le réformisme.
- Chers camarades : avez-vous noté ce qui vient de se passer dans le bassin minier du Pas de Calais ? Les candidats présentés par le Pôle de Renaissance communiste en France ont renoué le lien communiste vital en montrant bien que le communisme n’est pas réformiste : c’est une raison importante du succès qu’ils ont remporté !
- Vous voulez aussi consolider et reconstituer des organisations de base, cellules et sections, notamment àl’entreprise.
- Cette tâche vous confrontera avec les statuts actuels du PCF, et plus précisément avec son processus financier : en effet, depuis l’an 2000, les cotisations au PCF ne sont plus encaissées par les cellules, mais par une association de financement du PCF, et avec cet argent, cette association finance les activités de la base du parti au gré de sa direction : le principe est que pour recevoir une partie des cotisations de ses membres, chaque cellule doit définir un projet d’activité, et que ce projet doit recevoir l’agrément de la direction du parti.
- Croyez-vous que la direction réformiste du PCF tolèrera l’existence de cellules communistes dans ce parti qu’elle veut entièrement réformiste ?
- Non, elle ne laissera pas faire, et précisément, elle a institué le nouveau processus financier pour se donner les moyens de mettre fin àtoutes les cellules communistes dans le PCF !
- Il faut rompre avec la direction réformiste du PCF et concrètement, cela signifie qu’il faut dès àprésent poser en principe que les futures cellules communistes perçoivent elles-mêmes les cotisations de leurs membres et qu’elles gardent la part qui leur revient pour les besoins de leur activité, par-devers elles, sans la remettre entre les mains de la direction.
- Vous voulez encore remobiliser les isolés et l’adhésion au PCF sur une base de lutte.
- Vous avez encore raison, parce que le lien essentiel qui unissait depuis le congrès de Tours les membres du parti communiste aux travailleurs s’éprouvait, se renforçait, se trempait dans les luttes, parce que la direction réformiste du PCF a rompu ce lien, et parce qu’elle maintient aujourd’hui cette rupture : c’est un fait, que pour replacer sur une base de lutte l’adhésion au parti communiste, il faut rompre avec la direction réformiste du PCF.
- Remobiliser les isolés : qui sont-ils ? Ce sont des milliers de communistes autrefois membres du parti communiste français ; ils ont été poussés hors du PCF contre leur gré, parfois violemment, et ils ont pourtant, presque toujours, veillé àne pas faire de vagues.
- Ceux qui les ont poussés dehors avaient le réformisme pour motivation majeure, mais l’ont longtemps soigneusement caché. Nous les avons retrouvés ensuite aux postes-clés de la préparation de la mutation, puis de la mutation elle-même, et ce sont encore eux qui dirigent le PCF aujourd’hui.
- Ces réformistes criaient haro sur les communistes qu’ils avaient acculés aux marges du parti ; ils allaient jusqu’àdéverser sur eux des torrents de calomnies sans nom, afin de couper tous les liens d’amitié que des camarades restés dans le parti auraient pu conserver avec eux.
- Chaque communiste victime de ces manÅ“uvres en garde des cicatrices souvent encore douloureuses, àcause desquelles il est vain d’attendre de leur part un geste de réadhésion au PCF, du moins aussi longtemps que les réformistes en garderont la direction : ils savent qu’une organisation àdirection réformiste ne peut être communiste ; il faut respecter ces camarades qui refusent de faire allégeance au réformisme.
- En vérité, tenter de relancer sur une base de lutte l’adhésion au PCF sans rompre avec sa direction réformiste conduirait àsceller pour longtemps la division des communistes : qui peut croire que cela pourrait faire progresser le communisme ?
- Les camarades que les magouilles réformistes ont isolés du parti reprendront leur place dans une organisation communiste quand ils la reconnaîtront : le problème est donc de relancer un véritable mouvement communiste d’organisation en fondant cette relance sur la recherche de l’unité des communistes qui ne peut avoir lieu que contre le réformisme de la direction du PCF : il faut pour cela rompre avec la direction réformiste du PCF.
- Enfin, vous voulez relancer la théorie révolutionnaire du PCF, la critique marxiste du capitalisme et dans le même moment, relancer la formation politique des militants.
- Làencore, c’est contre la direction réformiste du PCF que vous avez raison : c’est elle qui a mis fin en effet àtoute élaboration théorique révolutionnaire dans le PCF, ainsi qu’àla formation politique des militants (que nous appelions « Ã©ducation communiste ») : c’est encore une raison qui pousse àreconnaître que celui qui veut relancer ces processus doit rompre avec la direction réformiste du PCF.
- Mais examinons la situation d’un peu plus près : je rappelle qu’en faisant cesser la critique et l’élaboration révolutionnaire (marxistes), ceux qui préparaient, puis mettaient en Å“uvre la mutation du PCF n’en ont pas seulement éloigné de nombreux communistes : ils ont aussi créé les conditions d’une rupture définitive par laquelle le PCF se détournait d’eux, ce qui affermissait leur pouvoir de le diriger.
- Nous pouvons observer aujourd’hui le résultat de ces magouilles réformistes : la carence du PCF est totale en matière de théorie et de critique. L’effectif de ceux de ses membres qui ont l’expérience d’une pratique militante de haut niveau théorique est tombé très en-dessous du minimum nécessaire pour relancer l’activité critique et théorique du PCF dans une orientation communiste affirmée, et les théories que développent et publient les membres de la direction du PCF ne sont pas communistes, mais réformistes.
- Il suit de làque réaliser cette relance dans le PCF sans la relier aux travaux communistes de critique et de théorie produits hors du PCF reviendrait àfaire reculer les membres communistes du PCF sur le champ de la théorie de trente ans au moins.
- L’obstacle qui s’oppose àla relance du travail théorique dans le PCF est ainsi construit :
- La direction s’y oppose sans concession parce qu’elle est réformiste ; la plupart des communistes qui ont maintenu leur pratique militante àun haut niveau théorique avaient été poussés hors du PCF par la mutation, et la direction réformiste du PCF a mis le parti dans l’impossibilité de bénéficier de leurs travaux.
- Or, ces travaux ne sont pas négligeables : ils ont contribué en effet, ici ou là, àun début de reprise du mouvement communiste d’organisation : je cite le pôle de renaissance communiste en France (PRCF) parce que c’est l’exemple que je connais le mieux, et auquel je participe.
- Pour relancer véritablement et avec quelque chance de succès le travail théorique et critique communiste en France, il ne suffit donc pas de rompre avec la direction réformiste du PCF : il faut aussi revenir àl’unité des communistes, et faire en sorte que ce retour produise deux effets simultanés et corrélés, appuyés l’un sur l’autre : la relance du travail critique et théorique communiste et la reprise du mouvement communiste d’organisation. Il faut que tous les communistes, membres ou non membres du PCF, prennent en compte tous les travaux communistes réalisés depuis qu’a commencé la préparation de la mutation, que ce soit hors du PCF ou dans le PCF : je crois que les premiers pas d’un processus de reconstitution de l’unité des communistes créeraient un contexte favorable pour engager la relance du travail théorique et critique communiste au niveau qui permettra au mouvement communiste d’organisation de faire face aux nécessités d’aujourd’hui.
- Je pense que c’est indispensable : la relance du travail théorique communiste n’ira pas sans la reprise d’un mouvement unitaire d’organisation communiste conçu de telle manière que les communistes se rencontrent sur le champ des luttes manifestant la contradiction essentielle de notre société, qui est la lutte des classes, et s’unissent dans la prise du parti ouvrier pour mettre fin àl’exploitation capitaliste.
- Pour conclure ce courrier, je veux attirer votre attention sur une lettre que certains d’entre vous ont reçue de notre camarade Georges Hage. Par cette lettre, la Confédération d’Action communiste (CAC), àlaquelle adhère le PRCF, propose àtous les communistes d’accomplir une démarche commune pour mettre devant leurs responsabilités toutes les organisations qui ont appelé àvoter NON le 29 mai 2 007, en leur proposant d’organiser une grande manifestation nationale afin que s’exprime l’aspiration des travailleurs àune lutte de masse cohérente contre l’ensemble de la politique de Sarkozy, du MEDEF et de l’Union européenne.
- Je soutiens cet appel de la Confédération d’Action communiste parce que je considère que l’accomplissement d’une telle démarche par les communistes a de bonnes chances d’initier une suite de rencontres de lutte au cours desquelles pourra renaître un mouvement pratique et théorique d’organisation et d’action qui mobilisera tous les communistes et appellera l’adhésion d’autres travailleurs qui deviendront bientôt autant de nouveaux militants.
- Ces raisons font que je souhaite sincèrement que vous participiez àla démarche proposée par la Confédération d’Action communiste.

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