vendredi 29 octobre 2010
Le réformisme prétend que la satisfaction des revendications légitimes des membres des peuples serait possible :
Pourtant, tout dément le réformisme, en particulier le mouvement populaire qui agite la France en protestant contre la réforme des régimes de retraite et en revendiquant qu’elle soit annulée, bienqu’elle vienne d’être votée par les deux chambres du parlement.
L’objet caché de cette réforme est d’en finir avec le principe financier de la répartition, sur lequel les régimes de retraite français sont basés depuis les lois sociales de la Libération (le ministre qui les avait préparé et qui en avait rédigé les lois est Ambroise Croizat).
La raison de les supprimer est que les sommes qui circulent du salarié aux caisses de retraite, et des caisses de retraites aux retraités, ne donnent pas lieu à prélèvement de profit par les capitalistes, et qu’elles sont très importantes.
Pour obliger notre société à supprimer ce régime financier, les grands capitalistes
Le peuple n’aura gain de cause que s’il porte la main sur les droits que les capitaux donnent à ceux qui les possèdent, afin de les faire cesser : défendre les régimes de retraites par répartition est une action révolutionnaire.
Pour cela, le mieux serait d’exproprier les propriétaires des plus gros capitaux de tous les biens grâce auxquels ils agissent en économie, et de faire passer ces biens sous propriété nationale, ou sociale (c’est la même chose) : c’est cela, la révolution.
Mais en refusant que l’on porte atteinte à la propriété privée des capitaux et à l’appropriation privative du profit, le réformisme fait barrage à la révolution.