L’exploitation de la force de travail est une violence incessante appliquée à chaque travailleuse, à chaque travailleur : elle n’est pas légitime.
La revendication de vivre dignement de son travail naît de cette violence, qui est humainement insupportable : elle est légitime.
La révolte contre l’exploitation naît de la revendication de vivre dignement, dans la liberté et dans l’égalité en droits : elle est légitime.
L’insurrection qui abattra l’exploitation capitaliste se développe selon la logique de la revendication du droit de vivre dignement :
elle est légitime et ne conduit pas les exploités à déchaîner la violence.
La violence est un mouvement permanent de l’exploitation de la force de travail :
les classes dominantes, exploiteuses, l’emploient quotidiennement et sans limites !
Seule, l’unité du peuple victime de l’exploitation peut faire cesser la violence :
elle le peut, parce que les exploiteurs sont une toute petite minorité de chaque nation, une toute petite minorité de l’Humanité !