Et les critiques que nous adressons à nos ennemis de classe sont politiques, argumentées au moyen de faits, et toujours rationnelles.
Comme ministre ou Directeur du FMI, Monsieur Dominique Strauss-Kahn a toujours agi contrairement aux intérêts des travailleurs de France et des autres pays ; sa politique, nous l’avons toujours condamnée sans appel.
C’est dire que, bien réellement, DSK est un ennemi de notre peuple et des autres peuples, nous le savons pertinemment.
Les manipulations médiatico-sondagières ne transmuteront pas un serviteur zélé du capital en un défenseur des travailleurs, pas plus que les manipulations alchimiques n’ont jamais changé le plomb en or : le milliardaire Strauss-Kahn ne défendra jamais les travailleurs contre l’exploitation capitaliste : sur ce point, son passé est garant de l’avenir !
Certes on peut imaginer un riche trahir sa classe... mais cela ne se juge pas d’avance : jusqu’à présent, DSK n’a donné aucun signe de ce qu’il pourrait commettre cette trahison !
La conscience des femmes et des hommes est, comme le disait Marx, largement déterminée par ce qu’ils vivent : notre talentueux économiste ne trouvera rien dans son riad [1] du Maroc ni dans les pâtes à 100 dollars la portion qu’il déguste à New-York, ni dans son appartement de la Place des Vosges à 16.000 euros le m2, rien qui puisse lui permettre de comprendre le sort de l’ouvrier, du chômeur ou du professeur de nos écoles, collèges ou lycées !
« L’affaire DSK » ne nous a pas passionnés ; établir la vérité est le rôle de la justice, nous l’avons toujours dit, sachant et disant aussi que la justice en cause ne pourra pas cacher sa nature de classe.
Ce que nous pensons d’un éventuel retour de Strauss-Kahn dans la course à la présidence est simple et logique : nous confirmerons ce que Grecs, Irlandais et Français savent déjà : DSK ne porte pas une politique alternative à celle de Sarkozy.
Et nous le combattrons comme nous combattons toute politique au service des exploiteurs capitalistes.