Je n’avais pas lu ce poème. Il a été publié dans un livre de Guy Krivopissko, Lettres de fusillés, édité par la maison Tallandier. Je l’ai recopié du site "Initiative-communiste .fr" ; le voici, lisez-le :
- Parmi ceux qui sont en prison
se trouvent nos trois camarades
Berselli, Planquette et Simon
Qui vont passer des jours maussades
Vous êtes tous trois enfermés
Mais patience, prenez courage,
Vous serez bientôt libérés
Par tous vos frères d’esclavage.
Les traîtres de notre pays,
Ces agents du capitalisme,
Nous les chasserons hors d’ici
Pour instaurer le socialisme ;
Main dans la main, Révolution
Pour que vainque le communisme,
Pour vous sortir de la prison,
Pour tuer le capitalisme.
Ils se sont sacrifiés pour nous
Par leur action libératrice.
Et maintenant que vous l’avez lu, je vous pose une question :
Dans ce poème, où est la référence à Staline ? Quels sont les mots qui en appellent à Staline ?
Quant à moi, j’ai beau chercher, je n’en vois aucune, aucun !
En vérité, ce poème, d’un bout à l’autre, exprime une révolte et une volonté de lutte dont toutes les sources sont dans l’histoire de France. Pour l’écrire, il n’y avait aucun besoin de savoir qui était Staline, aucun besoin d’avoir lu ce qu’il avait écrit, aucun besoin de promouvoir sa politique.
Qui peut encore appeler cela du stalinisme ?
N’est-ce pas ceux qui veulent faire l’obscurité sur l’histoire du peuple français ?