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De nouvelles armes pour faire la guerre

Elles résultent de l’évolution des mesures, contre-mesures et contre-contre-mesures électroniques

mercredi 28 décembre 2016, par Jean-Pierre Combe

J’ai plusieurs fois rappelé que pour nous, les citoyens ordinaires, la vérité est une longue patience, et je pense qu’au bout de cette longue patience, nous l’atteignons toujours.

Ces jours-ci, j’ai rappelé cette opinion et je la confirme.

Pourquoi ? Parce qu’un bruit s’est répandu àpropos de la perte de l’avion russe qui transportait de l’aide humanitaire, quelques journalistes et une formation de l’ensemble de chants et danses « Alexandrov » ; selon ce bruit, il ne s’agirait pas d’un accident, mais de l’effet d’une arme électronique.

Il faut être prudents et ne pas se précipiter : cette thèse ne repose sur aucune preuve.

Il faut donc être patients et rester aux aguets : les preuves viendront tôt ou tard, sans doute plus tard que tôt ; elles confirmeront ou contrediront cette thèse.

Des dispositifs capables de perturber gravement àdistance les fonctionnements des systèmes électroniques existent, d’ores et déjàconstruits de manière àêtre utilisés ou non, et placés entre les mains de militaires, c’est-à-dire de gens qui les mettront en œuvre dans le cadre d’un plan de guerre.

L’armée russe a montré la première qu’elle savait faire, voici deux ans en mer noire : elle avait pris pour cible un navire de guerre états-unien, avait aveuglé ses systèmes Radar de détection pour permettre àun avion de faire plusieurs passages àbasse altitude, afin que nul marin n’en ignore...

On soupçonne l’armée russe d’en avoir fait usage aussi pour prendre le contrôle d’un missile de croisière tiré en Méditerranée sur la Syrie et l’avoir fait perdre en Méditerranée.

Ce n’est pas le seul soupçon... mais àce jour, les démonstrations russes de leur capacité de nuire au moyen de mesures électroniques n’ont pas provoqué mort d’hommes, du moins àma connaissance !

Alors s’il s’avérait que la perte de cet avion avait été provoquée par une telle arme, ce serait un crime dont la responsabilité incomberait non seulement aux servants de l’arme électronique, mais bien plus aux chefs de l’armée àlaquelle appartiennent ces armes et leurs servants, et au gouvernement que sert cette armée !

Tout cela mérite que l’on ne se précipite pas, et que l’on soit prudent, circonspect, minutieux et patient dans la recherche de la vérité : quel gouvernement, aujourd’hui, porterait-il la responsabilité de ce crime, qui est beaucoup plus qu’un crime de guerre : un crime contre l’Humanité ?

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