Pendant la deuxième guerre mondiale, elles ont été illustrées par la formation du groupe de chasse Normandie, décidée par le Comité français pour la Libération nationale et envoyée combattre sur le front de l’Est aux côtés de l’Armée soviétique, qui est devenu escadrille, puis régiment, et qui a conquis dans les combats du Niémen le droit de porter le nom de Normandie-Niémen.
Ne négligeons pas, au cours de cette même guerre, ces prisonniers de guerre soviétiques évadés qui ont repris leur place dans les rangs de notre Résistance et participé à nos combats, tels le Docteur Yvan Boguinski bien connu à Clergoux et en Corrèze, tels aussi les Géorgiens soviétiques faits prisonniers par les armées nazies et engagés de force dans leurs rangs, qui ont déserté à Brive en corps constitué avec armes et bagages (ils étaient quatre-vingt), se sont ralliés à nos FTPF et ont participé à la libération de notre pays...
Après-guerre, l’Association France-URSS reprit le flambeau de cette chaude amitié, que les vicissitudes résultant de la dissolution de l’URSS n’ont pas éteint : Amitié-Droujba-19 le porte aujourd’hui, nous pouvons dire contre vents et marées !
Nous avons l’expérience de la formation du jumelage Tulle-Smolensk, celle de diverses rencontres et études et notamment, nous n’avons pas oublié la première expérience d’exportation vers l’Ukraine, alors soviétique, de bovins limousins, importés là -bas en vue d’améliorer une race locale, ni celle de séjours de Français désirant apprendre la langue russe, perfectionner leur pratique musicale ou rapporter dans leur laboratoire les compétences nécessaires au développement de coopérations scientifiques.
Cette expérience s’accompagne de celle d’une lutte constante en France même contre les dénigrements et les mensonges destinés justement à faire obstacle aux activités que nous voulions libérer par nos efforts : il est aujourd’hui surprenant de constater que ces dénigrements et mensonges n’ont pas cessé !
Nous sommes donc fondés à continuer à militer pour l’amitié entre les peuple français et ceux de Russie, et à verser notre expérience au corpus de la culture de paix que l’ONU a décidé d’ouvrir et de promouvoir pour réduire la domination de la culture de guerre et pour parvenir à la paix.
Le 31 aoà »t 2 016